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Description

Avec plus de 90 % des entreprises africaines classées comme micro ou petites, l’accès au crédit reste l’un des principaux freins à la croissance inclusive. Si les canaux traditionnels peinent à répondre aux besoins de cette cible, les fintechs et institutions de microfinance ont permis des percées notables, en s’appuyant sur la digitalisation, le mobile money et des modèles de scoring alternatifs. Des pays comme le Kenya ont démontré à la fois le potentiel et les limites de ces approches. Plus de 5 millions de microcrédits y sont distribués via des plateformes digitales, souvent pour des montants inférieurs à 50 USD, avec des taux de remboursement supérieurs à 85 %. Mais l’absence de régulation harmonisée et de registre centralisé de crédit a conduit à une multiplication des acteurs non agréés, à des taux d’intérêt parfois supérieurs à 180 % annuels, et à un risque croissant de surendettement. Comment transformer ces innovations locales et fragmentées en portefeuilles de crédit structurés, bancables et régulés ? Points clés : • Structuration de portefeuilles de microcrédits en ABS (Asset-Backed Securities) : quelles approches pour agréger, standardiser et refinancer des encours issus de fintechs ou d’IMF, tout en maîtrisant le risque ? • Scoring alternatif et transparence des risques : comment fiabiliser les modèles fondés sur les flux digitaux et développer des bases de données mutualisées pour limiter le risque de défaut en cascade ? • Passer à l’échelle : comment transformer les modèles fintech ou IMF en portefeuilles bancables, régulés et attractifs pour les investisseurs institutionnels, dans un cadre protecteur pour les emprunteurs comme pour les prêteurs ?

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