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Description

Depuis l’adoption du cadre réglementaire régional en 2010, la titrisation en Afrique de l’Ouest connaît une lente montée en puissance. Malgré des avancées notables – premières émissions privées, création de sociétés de gestion dédiées, implication accrue des banques et sociétés de crédit-bail – le potentiel reste encore largement sous-exploité. À titre d’exemple, l'encours total des émissions dans l’UEMOA reste inférieur à 1 % du PIB régional, très loin des standards observés en Afrique du Sud ou au Maroc. Pourtant, la titrisation représente un levier puissant pour refinancer les portefeuilles de crédits, alléger les bilans, canaliser l’épargne institutionnelle, et financer l’économie réelle. Alors que les acteurs du secteur financier testent des modèles innovants de financement à l’instar de SOGESY et KF Titrisation qui ont structuré des véhicules sur du leasing, des créances fiscales et des prêts PME ou la BOAD qui propose de nouveaux modèles de credit enhancement pour améliorer la liquidité, la titrisation et ses dernières innovations peinent encore à attirer les investisseurs. Ces derniers restent prudents, les tickets limités, et la profondeur du marché secondaire quasi inexistante. Comment faire de la titrisation un véritable outil de financement à impact, capable d’accélérer la transformation économique régionale ? Points clés : • Diversification des actifs titrisés : quelles conditions techniques et juridiques pour ouvrir la titrisation aux actifs non traditionnels (factures, créances fiscales, microcrédits) ? • Structuration attractive pour les investisseurs : comment renforcer la liquidité et la notation des FCTC pour attirer assureurs, banques et fonds de pension ? • Vers une titrisation durable et digitale : comment intégrer les critères ESG, la blockchain ou la notation automatisée pour moderniser l’offre et élargir la base d’investisseurs ?

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